Il me tient à cœur de partager avec vous les prémisses d’une pensée en mouvement, qui évolue et s’enrichit par la lecture de nombreux livres féministes qui m’ont fait prendre conscience de l’aliénation au discours de l’Autre, à son désir qui nous dépossède et nous prive de notre propre corps. Dans ces textes, j’ai trouvé des ébauches de réponses et des pistes de réflexion pour déconstruire des allants de soi. Je me suis sentie touchée par ces mots, par cette parole-corps, intime et sensible, qui parfois met à nu des impensés et des plaies douloureuses. Je sentais que cela faisait écho à quelque chose en moi, comme si je touchais enfin du bout du doigt ce que mon corps a toujours su mais dont les mots lui ont manqué.
« Que veut la femme ? »
Autrefois la sexualité était réduite au génital, au coït et à la reproduction ; toutes pratiques qui s’écartaient des normes conventionnelles et de la répression exercée par une morale sexuelle « civilisée » étaient jugées déviantes et perverses. C’est là où la psychanalyse a été totalement subversive et à contre-courant des discours dominants en dépathologisant la sexualité et en lui accordant une place essentielle dans le développement et la vie psychique des individus. Mais quand il s’agit de sexualité féminine et de ce « que veut la femme », Freud reconnaît que la psychanalyse ne peut résoudre cette énigme et que son élucidation devra venir d’ailleurs. Bien qu’il n’appartienne pas à la psychanalyse de décrire ce qu’est la femme, Freud a souhaité comprendre comment on le devient, ce qui n’est pas sans nous rappeler la célèbre formule de Beauvoir dans son ouvrage Le deuxième sexe. Les écrits les plus notables que Freud écrira à ce sujet sont « sur la sexualité féminine » (1931) et « la féminité » (1936), je m’appuierais sur eux pour présenter ses théories, et notamment sa conception de l’œdipe féminin qui a fait l’objet de nombreuses controverses.
Avant de commencer, j’aimerais rappeler que même si la psychanalyse emprunte des termes anatomiques pour présenter ses théories, gardons en tête que la castration concerne un manque qui se situe sur un plan symbolique. C’est pourquoi on a plus souvent recours au terme de phallus en tant que signifiant et symbole, le terme de pénis étant plutôt réservé pour désigner l’organe dans sa réalité anatomique. C’est là où l’on peut reprocher à Freud d’être parfois ambigu dans ses textes, alors ne soyez pas étonné si vous voyez le mot pénis revenir (un peu trop) souvent dans les paragraphes à venir.
De la fille à la femme
Selon Freud, avant de découvrir la différence anatomique des sexes, la fille investit son clitoris comme un organe phallique appréciable. Mais cet équivalent de « petit pénis tronqué » ne pourrait soutenir la comparaison avec l’organe pénien qui lui est bien visible, reconnu et valorisé comme étant un symbole de virilité. Quant au vagin, il n’aurait pas encore fait l’objet de représentation ou d’une mise en forme par le langage. Il est éclipsé, comme s’il s’agissait d’un non-sexe caché par le voile du déni ou du refoulement. Ce n’est que bien plus tard, vers la puberté, qu’il est découvert1, même si des sensations voluptueuses ont pu déjà avoir lieu à cet endroit. Partant de ce constat, c’est comme s’il n’existait qu’un seul sexe, le pénis ; soit on le possède ou soit on le désire.
Que le pénis n’est pas le phallus, le garçon en fera l’expérience au cours de son développement psychosexuel, ce qui mène parfois à quelques aléas dans le cheminement œdipien2. Il en va autrement pour la fille qui découvre d’emblée qu’elle n’a ni pénis ni phallus. Puisqu’elle en est dépourvue, il n’y aurait qu’une seule explication possible, la fille est manquante et se doit d’accepter la castration, non comme la menace d’une perte, mais comme un fait déjà accompli qu’elle cherchera à compenser ou à réparer par la suite en trouvant des substituts phalliques, par exemple, dans la multiplication des accessoires de la « féminité », dans le rapport sexuel ou sous la forme d’un enfant, ce qui confirmerait son épanouissement dans le destin de la maternité. Là où le phallus sera confirmé chez le garçon, la fille doit reconnaître sa castration pour accéder à une place de femme. Mais elle ne se résigne pas facilement et espère un jour être pourvue d’un vrai pénis.
Si la menace de castration marque le déclin du complexe d’œdipe chez le garçon il en va autrement pour la fille qui suit le chemin inverse. Contrairement au garçon qui conserve son organisation libidinale, l’entrée dans le complexe d’œdipe pour la fille implique un changement d’objet d’amour mais aussi un déplacement de zone érogène pour qu’elle puisse s’accomplir en tant que « femme normale ». Tout d’abord, Freud constate que l’attachement préœdipien à la mère se colore de ressentiment car la fille lui reproche de ne pas lui avoir donné de pénis. C’est ainsi qu’elle se détourne de sa mère pour investir son père d’un amour œdipien car elle espère que celui-ci sera en mesure de lui offrir ce qu’elle désire tant. Concernant le déplacement de la zone érogène du clitoris vers le vagin, Freud écrit que la féminité ne peut qu’advenir au prix d’un refoulement plus inflexible des pulsions sexuelles qui devront être transformés en leur contraire, c’est-à-dire qu’elles laissent place à la réceptivité « passive » que l’on attend de la sexualité et du sexe de la femme3. En effet, Freud considérait la stimulation clitoridienne comme le signe d’une immaturité sexuelle, car il s’agit là d’une masturbation jugée virile et phallique. Pour s’accomplir dans une future sexualité adulte, la petite fille doit l’abandonner pour une jouissance vaginale. À ce propos, on a longtemps opposé l’orgasme clitoridien à l’orgasme vaginal. Et c’est à partir de paramètres masculins et phallocentrés qu’on a défini la frigidité comme l’incapacité d’une femme à éprouver du plaisir et à jouir par voie vaginale. Or ça n’a aucun sens de parler d’orgasme vaginal car il s’agit toujours d’orgasme clitoridien. On peut donc s’interroger sur les positions sexuelles conventionnelles de l’hétérosexualité qui sont trop souvent réduites à une pénétration pénis-vagin. Mais revenons à notre histoire de complexe d’œdipe et de castration. Freud poursuit sa réflexion et observe que les effets du complexe de castration sont différents chez la femme. Comme je l’ai dit auparavant, c’est sous l’influence du complexe de castration que la fille entre dans le complexe d’œdipe, là où c’est la menace de castration qui permet au garçon d’en sortir. Mais lorsque la fille admet la réalité de sa castration, elle se révolte contre la hiérarchie des sexes. Face à cette blessure narcissique, Freud envisage trois issues possibles4 : la cessation de toute vie sexuelle, le développement d’un complexe de masculinité qui peut mener à l’homosexualité, ou la résignation qui signe l’engagement dans la voie normale de la féminité. Dans ce discours, on pourrait presque percevoir une condamnation à la triade archétypale de la vierge, de la mère ou de la putain qui fait de la sexualité et de la jouissance féminine un sujet encore mystérieux et tabou, comme si le désir devait rester gelé et prisonnier dans un corps silencieux mais disponible. Un corps fétichisé, sacré ou profane, mais toujours réduit au rang d’objet symbolique.
Certes, la théorie du complexe de castration a donné naissance à certaines réflexions intéressantes d’un point de vue théorique et clinique, mais elle revient à donner un rôle prévalent au sexe masculin et fait de sa présence ou son absence un marqueur d’une organisation et d’une classification des individus. Mais l’anatomie n’est pas le destin et le genre n’est autre qu’une construction sociale et culturelle qui définit, notamment, les distributions des activités entre les sexes. Le genre n’est pas inné mais construit au prix d’un travail de séparation et d’individuation où l’enfant doit traduire le message de l’Autre, l’interpréter, et tenter de se l’approprier. C’est ce que soutient Laplanche dans sa théorie de la séduction généralisée qui accorde une place prépondérante aux fantasmes parentaux dans la compréhension du développement psychosexuel de l’enfant. Là où Laplanche se démarque d’autres auteurs, c’est qu’il remarque que l’assignation à un genre est d’abord investie libidinalement par les adultes et non par les enfants5. En effet, lorsque les parents prodiguent des soins, ils transmettent des messages colorés de significations sexuelles inconscientes qui ont un caractère énigmatique pour l’enfant. Ces messages sont aussi infiltrés des souhaits et désirs parentaux. L’auteur distingue alors deux étapes dans la construction du genre. La première est l’assignation à un genre qui impose à l’enfant un travail psychique de traduction de « qu’est ce que signifie être une fille/un garçon ? ». Ce n’est que dans un second temps que la différence de sexe va traduire le genre, qui demeurait jusque-là énigmatique, et introduire l’enfant dans une logique phallique/castrée.
À l’époque de Freud, il n’était pas question de polysémie des genres. Les idées déterministes avaient bon vent et on avait tendance à faire fi des questions politico-sociales. Depuis, un long chemin a été parcouru et de nombreuses études ont permis de déconstruire l’idée d’un destin anatomique, et c’est là où je rejoins l’étonnement de Molinier qui souligne qu’il est surprenant que « soixante ans plus tard, les psychanalystes continuent non seulement d’accorder une place prépondérante à la différence anatomique des sexes dans la construction des identités sexuées, mais la plupart d’entre eux considèrent celle-ci comme un fait naturel qui s’imposerait à la pensée sans autre médiation que la perception du sujet6». Or se dégager de la différence des sexes ce n’est pas nier qu’il existe des différences, c’est replacer le sujet dans sa singularité. C’est le laisser libre de jouir de son propre corps sans plaquer des idées limitantes et conformistes. N’en déplaise à certains, la théorie psychanalytique freudienne n’a pas échappé à une forme de pensée normative qui a établie une hiérarchie entre les sexes. Toutefois, nous ne pouvons complètement blâmer la psychanalyse pour avoir refléter le sexisme à l’œuvre dans la société. Rappelons nous qu’elle s’est aussi attelée à montrer comment la domestication de la culture et l’éducation organisent des identités de genre et des sexualités hétéronormés jusqu’à ce que les enfants atteignent « leur destin anatomique et la position du missionnaire7». Et cette description à mis en lumière les mécanismes qui divisent et déforment les sexes, et comment les enfants « bisexuels et androgynes sont transformés en garçons et en fille8 ».
Si on prend un peu de recul, on peut alors comprendre que ce n’est pas tant l’organe pénien qui est envié que le statut privilégié accordé au garçon. L’envie du pénis n’a de sens que dans un système social sexe/genre donné. C’est le résultat de la traduction de messages énigmatiques que les parents et plus largement le socius adresse aux petites filles9. Pour Kraus qui propose une relecture de Beauvoir « l’envie du pénis est moins un désir sexuel inconscient qu’un élan existentiel non concrétisé, un désir abstrait de liberté : la femme veut la souveraineté et l’autonomie qu’incarnent les figures masculines et leurs projets. […] Tout change lorsque la fillette découvre non le pénis, mais la hiérarchie des sexes dans la famille puis dans tous les domaines10».
Prenons un exemple concret, un homme qui désire s’épanouir et évoluer professionnellement ne fera jamais l’objet de critiques. En revanche quand il s’agit d’une femme, elle sera qualifiée de femme phallique, si elle refuse la soumission au viriarcat c’est une hystérique, si elle a des idées contraires à un discours masculin dominant alors elle est folle… Toutes ces étiquettes sont là pour lui rappeler que la liberté à un coût. Certes, il n’est pas interdit aux femmes occidentales d’être intelligente ou de s’en servir (surtout quand elle est mise au service des autres, notamment dans les métiers du soin), mais à condition de ne pas trop l’exposer ou d’attendre qu’elle soit reconnue et valorisée11. Si elles veulent rester à l’abri du feu des critiques, elles se protègent parfois en ayant recours à une féminité mascarade. Ce concept, nous le devons à Rivière qui décrit comment certaines femmes ayant accès au pouvoir surjouent la féminité, se parent de ses codes et accessoires pour s’épargner d’éventuelles critiques et représailles, tout en masquant leurs ambitions, jugées trop menaçante pour le narcissisme masculin.
Une psychanalyse féministe est-elle possible ?
Quoi qu’il ait dit et écrit sur le développement psychosexuel de la femme, Freud ne prétend pas être parvenue à des considérations théoriques satisfaisantes à tel point qu’il qualifie la sexualité féminine de « continent noir » de la psychanalyse… Il invite ses successeurs à aborder ce sujet avec prudence, notamment en ce qui concerne le poids des déterminations culturelles et sociales. Malgré ses conseils et le remaniement de ses énoncés, Freud ne voyait pas d’un bon œil les recherches de plusieurs auteur.e.s tels que Horney, Klein ou encore Jones qui ont élaboré d’autres hypothèses sur la sexualité de la femme, et dont la critique de la thèse freudienne a remis en question une pensée influencée par des paramètres masculins qui donne une place déterminante à l’envie du pénis.
Depuis nous pouvons nous réjouir que les propositions freudiennes sur le « devenir féminin » et la sexualité féminine ont été réexaminées au regard de la clinique, de l’évolution des mœurs et du statut des femmes dans nos sociétés occidentales. Et je me réjouis à l’idée que la psychanalyse peut encore évoluer, notamment grâce aux mouvements féministes qui luttent contre l’oppression du viriarcat et le système de domination masculine qui nous assignent à une certaine place au sein de la société, qui nous enferment dans des sexualités obligatoires, qui distribuent des rôles de genres et qui nous réduisent à un sexe anatomique. Car comme le souligne Rubin dans son ouvrage Surveiller et Jouir, nous ne sommes pas seulement opprimées en tant que femme, mais aussi par le fait de devoir être des femmes en adéquation avec les normes sociales et culturelles. Propos qui est aussi valable pour les hommes qui sont soumis au modèle hégémonique de masculinité militarisée ainsi qu’à un idéal viril. Notre anatomie sexuelle ne définit en aucun cas qui nous sommes et ce que nous devons être. Loin d’une simple binarité homme/femme, il y a des dizaines de possibilités, toutes aussi singulières, de s’épanouir et de s’approprier son genre et son sexe. Différentes articulations sont possibles entre les deux. Rien n’est donné, pas même le corps qui ne cesse de nous échapper, bien qu’il soit pétri jusque dans sa chair de normes sociales écrasantes et qui font violence à des « minorités » invisibilisés.
Mais une question me brûle les lèvres : une psychanalyse féministe est-elle possible ? Peut-on sortir de la pensée straight sans rencontrer une levée de boucliers, notamment chez ceux qui sont encore attaché au complexe d’Oedipe et à la structure familiale traditionnelle papa-maman-enfant ?
Pour Laufer, une psychanalyse féministe serait « une pratique déconstruisant les conditions de production d’un discours dominant, forant les trous dans la langue et créant le brouillage des genres, polymorphe et politique, excessive et érotologique. Une pratique qui ne cesse de maintenir un rapport critique à son savoir13» . Comme elle le souligne dans son article, le.a psychanalyste ne peut faire l’économie de son aliénation à son propre discours. Il me revient en tête une phrase de Bion qui disait du psychanalyste qu’il doit être « sans mémoire, sans désir et sans connaissance ». Sans mémoire car elle sature la pensée et fait obstacle à la capacité de rêverie. Sans désir pour écouter et accueillir le discours de l’autre, et non l’amener là où on souhaiterait qu’il se dirige dans le parcours de son analyse. Quant à la connaissance, bien que des hypothèses viennent à l’esprit du psychanalyste, il s’agit de ne pas faire rentrer de force le patient dans des prêts-à-penser théorique. Comme le souligne Bertrand, « la théorie est silencieuse. Si elle est trop présente, elle nous empêche d’entendre et surtout, elle nous empêche d’être surpris14». Ne pas savoir est une position peu confortable, d’autant que sommes tous animés par un désir de connaissance. Or en ce lieu si particulier qu’est la thérapie ou l’analyse, nous entendons d’innombrables récits qui nous bouleversent et nous bousculent dans ce que l’on pense savoir. Et si on écoute l’autre sans coller nos propres représentations, si on se laisse toucher par ses mots, alors on peut aussi apprendre de lui. Pour que la psychanalyse reste vivante dans sa pratique et la transmission de son discours elle doit vivre avec son temps et cesser de s’accrocher à des théories dépassées, rester figées à une époque révolue. Elle doit continuer à accueillir la critique, à remettre en question ses loupés et à essayer d’échapper au carcan d’un discours normé. Et surtout, elle ne peut pas prendre le risque de faire l’impasse sur les écrits féministes, les gender studies et les queer studies. Il est temps qu’elle renonce aux théories sexistes, hétéronormées et patriarcales. Et « peut-être évitera-t-elle d’étouffer par congestion de moralisme et asphyxie de normativité15».
Pour conclure
Pour s’émanciper d’une certaine place à laquelle nous sommes assignées et subordonnées en tant que femmes, il n’existe pas de solution clé en main, mais il me semble que la première étape est d’identifier comment certains discours se sont inscrit en nous et ont formé la personne que nous sommes aujourd’hui. J’ai conscience qu’il est délicat de se délivrer du regard de l’autre, de se réapproprier son corps pour soi, de ne plus le vivre comme passif et agi. À force d’être critiqués, hypersexualisés et objectifiés, par les injonctions, les diktats esthétiques, le matraquage de normes inatteignables, et la surreprésentation de canons de beautés standardisés, nous finissons par détester ou avoir honte de notre corps. Ce qu’on nomme la féminité est trop souvent réduite à une image du corps qui s’offrirait aux regards masculins, comme si nous existions seulement par et pour le regard des autres. Elle serait un artifice, un apparat phallique, ou encore un accessoire de séduction. Mais c’est négliger l’injonction sociale à être féminine et en accord avec les attentes masculines réelles ou supposées. Je préfère concevoir la féminité comme « une manière d’être, un habiter, c’est-à-dire une capacité à disposer de son corps qui se déploie sans aucune attente de la reconnaissance de l’Autre et dans un présent effectif, une plénitude, somme toute, mais pas dans un contentement solipsiste, ouverte aux autres16».
Références
1) Freud, S. (1931). Sur la sexualité féminine. La vie sexuelle. Paris, PUF.
2) Herbin, C. (2015). La psychanalyse, la féminité. Figures de la psychanalyse, 29, 95.
3) Iragaray, L. (1977). Ce sexe qui n’en est pas un. Coll. Critique.
4) Freud, S. (1931). Sur la sexualité féminine. La vie sexuelle. Paris, PUF.
5) Laplanche, J. (2014). Sexual : La sexualité élargie au sens freudien. Paris, PUF.
6) Molinier, P. (2008). Pénis de tête. Ou comment la masculinité devient sublime aux filles. Cahiers du Genre, 45, 158.
7) Rubin, G. [1975] 2010. Le marché aux femmes, économie politique du sexe et systèmes de sexe/genre. Surveiller et jouir, anthropologie politique du sexe. Paris, Epel, 23-82.
8) ibid.
9) Molinier, P. (2008). Pénis de tête. Ou comment la masculinité devient sublime aux filles. Cahiers du Genre, 45.
10) Kraus, C. (2008). La psychanalyse d’un point de vue féministe matérialiste : l’invite du Deuxième Sexe. Travail, genre et sociétés, 20, 158-165.
11) Molinier, P. (2008). Pénis de tête. Ou comment la masculinité devient sublime aux filles. Cahiers du Genre, 45.
12) Rivière, J. (1929) [1994]. La féminité en tant que mascarade. Féminité mascarade, Paris, Éditions du Seuil.
13) Laufer, L. (2014). La psychanalyse est-elle un féminisme manqué ?. Nouvelle revue de psychosociologie, 17, 27.
14) Bertrand, M. (2008). Construire un passé, inventer un possible. Revue française de psychanalyse, 72, 1406.
15) Laufer, L. (2014). La psychanalyse est-elle un féminisme manqué ?. Nouvelle revue de psychosociologie, 17, 26.
16) Herbin, C. (2015). La psychanalyse, la féminité. Figures de la psychanalyse, 29, 93.